Chute de Bachar al-Assad : la France accueillera une réunion internationale sur la Syrie en janvier à Paris

Ce sommet, dont la date précise n'a pas été annoncée, fait suite à une première réunion menée le 14 décembre en Jordanie. Elle doit permettre "d'harmoniser les messages" de la communauté internationale, selon le ministre des Affaires étrangères démissionnaire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre des Affaires étrangères démissionnaire, Jean-Noël Barrot, le 29 novembre 2024 lors d'un déplacement à Addis-Abeba en Ethiopie. (AMANUEL SILESHI / AFP)

Les ministres et responsables américains, européens, arabes et turcs, qui ont tenu le 14 décembre une réunion à Aqaba (Jordanie) sur la Syrie, se retrouveront en janvier à Paris pour continuer à "harmoniser leurs messages", a annoncé mercredi 18 décembre le ministre des Affaires étrangères démissionnaire, Jean-Noël Barrot. Depuis la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, les Occidentaux soulignent la nécessité d'une transition politique inclusive en Syrie.

La réunion du 14 décembre avait permis de réitérer le principe d'une transition "crédible et inclusive (...) dirigés par les Syriens, fondée sur les principes de la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies", selon les propos de l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen.

"Convergence des messages" aux nouvelles autorités syriennes

"Avec nos partenaires arabes, la Turquie, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne, nous nous sommes réunis samedi 14 décembre à Aqaba, en Jordanie, pour coordonner notre appui collectif et conditionnel à une transition en Syrie", a souligné Jean-Noël Barrot. "Nous y avons posé dans une déclaration les principes directeurs de notre engagement en Syrie", a-t-il ajouté. "Ce groupe sera pérennisé, et nous accueillerons en janvier à Paris sa deuxième réunion", a-t-il annoncé sans préciser la date exacte.

Alors qu'une équipe de quatre diplomates français s'est rendue mardi à Damas, le chef de la diplomatie démissionnaire a souligné par ailleurs que la France ne s'interdisait "aucun contact à l'avenir". "L'essentiel n'est pas de savoir quel interlocuteur chacun rencontre, mais la convergence des messages passés aux autorités de fait. (...) C'est pourquoi il était si important que la France soit représentée à Aqaba pour que les messages de la communauté internationale puissent être harmonisés", a-t-il insisté.

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