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LA PHOTO. Le paradoxe des réfugiés irakiens en Syrie

Aussi insolite que cela puisse paraître, la Syrie doit faire fasse à un afflux de réfugiés en provenance d'Irak. Ces familles fuient pour ne pas être prises dans les combats opposant armée gouvernementale et islamistes de Daech. Cet afflux massif nécessite prise en charge et organisation. Mais il inquiète aussi les autorités syriennes qui redoutent l'infiltration de combattants de Daech.
Article rédigé par Frédérique Harrus
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
malgré sa beauté, cette image atteste de la détresse des Irakiens. Suffisamment désespérés pour aller se réfugier au nord-est de la Syrie. Des milliers d'habitants quittent la ville de Mossoul sous les bombardements. Des familles entières affluent vers le camp d'al-Hol. Les bulldozers sont à l'oeuvre pour agrandir la surface habitable dans ce morceau de désert, entre sable et poussière. Selon l'ONG Save the Children, 5.000 civils sont arrivés au cours des dix premiers jours d'octobre dans ce camp, où près de 6.500 personnes sont déjà hébergées depuis deux ans. Ils ont souvent parcouru à pied les 200 kilomètres qui séparent Mossoul de la frontière. C'est effrayés et exténués qu'ils arrivent à al-Hol.    (DELIL SOULEIMAN / AFP)

Ne pas s'y tromper, malgré sa beauté, cette image atteste de la détresse des Irakiens. Suffisamment désespérés pour aller se réfugier au nord-est de la Syrie. Des milliers d'habitants quittent la ville de Mossoul sous les bombardements. Des familles entières affluent vers le camp d'al-Hol. Les bulldozers sont à l'oeuvre pour agrandir la surface habitable dans ce morceau de désert, entre sable et poussière. Selon l'ONG Save the Children, 5.000 civils sont arrivés au cours des dix premiers jours d'octobre dans ce camp, où près de 6.500 personnes sont déjà hébergées depuis deux ans. Ils ont souvent parcouru à pied les 200 kilomètres qui séparent Mossoul de la frontière. C'est effrayés et exténués qu'ils arrivent à al-Hol.   

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