Syrie : les États-Unis bombardent une installation liée à l'Iran en réponse à des attaques sur ses troupes
Les États-Unis payent leur soutien à Israël dans sa lutte contre le Hamas à Gaza. Le Pentagone fait état de dizaines d'attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie depuis le 17 octobre. En représailles, l’armée américaine a de nouveau frappé dans l’est de la Syrie jeudi 9 novembre. Deux F-15 de l'armée de l'air américaine ont visé une installation utilisée par le corps des Gardiens de la révolution islamique iranien, tôt dans la matinée. Un entrepôt d'armes situé dans la région de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie.
Une nouvelle réponse aux attaques de groupes pro-iraniens qui se multiplient contre les troupes américaines. Le 26 octobre, l'armée américaine avait frappé deux autres installations en Syrie qui, selon elle, étaient utilisées par l'Iran et des organisations affiliées. Les États-Unis avaient déclaré que ces frappes n'avaient fait aucune victime.
Près de 3 500 soldats en Irak et en Syrie
Au total, Washington dit avoir subi 46 attaques contre ses forces en Irak et en Syrie depuis le 17 octobre, dont quatre après la frappe de mercredi. Toutes ces attaques ont causé des blessures légères à 56 personnes, a expliqué Sabrina Singh, la porte-parole adjointe du Pentagone.
Il y a aujourd'hui 2 500 soldats américains en Irak, 900 en Syrie, essentiellement pour aider les forces locales à combattre ce qui reste du groupe État islamique. La Maison Blanche cherche à dissuader les milices chiites soutenues par l'Iran d'attaquer les troupes américaines pour éviter une escalade régionale.
Washington utilise aussi pour ça le canal avec Moscou. La Russie a des troupes en Syrie et les Américains pensent que l'informer avant une frappe, comme ils l'ont fait avant la dernière, revient à le dire à l'Iran. Une dissuasion appuyée également par les porte-avions, sous-marins et avions américains déployés dans la région.
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