TEMOIGNAGES | Des renforts pour Erbil, la capitale du Kurdistan
"Je vis en Grande-Bretagne mais je suis venu me battre ", "je veux aider les peshmergas" ou encore "je suis venu de Suède, juste pour combattre ". Ils sont kiosquiers, coiffeurs, vendeurs de vêtements. Certains ont une vingtaine d'années, d'autres le double. Ils ont parfois émigré il y a plus de quinze ans. Mais face à l'avancée des islamistes vers Erbil ils ont décidé de rentrer au pays pour se battre contre l'Etat islamique. Mais savent-ils se battre? "Oui disent-ils, nous sommes des enfants de la guerre, nous savons nous battre. Nous nous battons depuis 1963."
Ces hommes sont prêts à se battre. Pour repousser les islamistes ou contre la menace intérieure que représentent, selon eux, les réfugiés arabes. "La majorité des Arabes, la plupart d'entre eux, ce sont des terroristes. Ils aident (l'Etat islamique) en lui donnant de l'argent, des armes ". "On veut que le gouvernement fasse un camp et les envoie dans un camp. Nous n'avons pas confiance" . Des positions radicales qui choquent certains Kurdes.
Faire cohabiter les communautés, c'est un défi que l'Irak va devoir relever. En commençant par le Kurdistan.
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