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Tensions à Caracas après l'élection de Nicolas Maduro

Malgré les demandes du candidat centriste Henrique Capriles, déclaré perdant lundi de l'élection présidentielle au Venezuela, le Conseil national électoral, qui a déclaré Nicolas Maduro vainqueur, a refusé de recompter les bulletins de vote. Des manifestations ont opposé les partisans de Capriles aux forces de l'ordre lundi soir.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Christian Veron Reuters)

Selon le Conseil national
électoral (CNE), Nicolas Maduro, déclaré président de la République du
Venezuela
à l'issue du scrutin, dimanche soir, a obtenu une avance de 265.000
voix sur son adversaire Henrique Capriles, soit 50,8% contre 49%. Mais selon
des sources proches de l'opposition, Capriles l'aurait emporté avec plus de
300.000 voix d'avance.

Pour protester contre l'élection
de Maduro, plusieurs centaines de partisans d'Henrique Capriles ont manifesté
lundi à Caracas. Des affrontements ont eu lieu entre les manifestants et les
forces de l'ordre, opposant des jets de pierre à des tirs de gaz lacrymogène. Quelques
heures plus tôt, Henrique Capriles avait refusé de reconnaître sa défaite et
appelé ses partisans à descendre dans la rue pour manifester dans le calme.

Pas de recomptage

"L'opposition ne
peut tendre une embuscade pour mettre en péril la volonté du peuple
",
a déclaré Nicolas Maduro, qui doit être investi vendredi. Le Conseil national électoral, de son côté, a exclu toute possibilité de recompter les
voix. Sa dirigeante Tibisay Lucena a accusé Henrique Capriles de ne pas
respecter les institutions du pays, et a pointé du doigt les Etats-Unis et
l'Organisation des Etats américains, qu'elle accuse d'ingérence. Ces deux
organisations ont en effet appuyé la demande de recomptage.

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