Chine : plongée dans un camp de "déradicalisation"
Dans un centre de "déradicalisation" de la province chinoise du Xinjiang, les résidents, en majorité des musulmans, sont privés de tout contact avec le monde extérieur jusqu'à ce que leur comportement soit apprécié des autorités.
Les résidents d'un centre de "déradicalisation" de la province du Xinjiang (Chine) sont en majorité des Ouïghours, une minorité musulmane de l'ouest de la Chine, que Pékin tient pour responsable de nombreux attentats meurtriers.
Une jeune femme confie : "La police m'a dit que j'avais enfreint la loi et ils m'ont conseillé cette école. j'en ai parlé à ma famille et j'ai accepté volontairement. J'ai suivi trop de prêches illégaux. Cela m'a donné des idées extrémistes qui sont illégales".
Aucune communication
Près d'un million de musulmans, en majorité des Ouïghours, auraient été enfermés dans 180 camps. L'évolution des détenus y est notée. Ils ne peuvent échanger avec l'extérieur que si leur progression est jugée suffisante. Le téléphone portable est totalement interdit.
Les Chinois affirment qu'il ne s'agit pas de camps de "rééducation". Ils déclarent juste lutter contre la radicalisation et le terrorisme.
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