L'Europe veut renforcer son dispositif pour lutter contre le terrorisme
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, était en déplacement au Maghreb pour parler radicalisation. Sa visite a pris un tour nouveau après les dernières attaques terroristes. Le gouvernement veut lutter contre le terrorisme fermement.
À Nice (Alpes-Maritimes), l'attaque au couteau a fait trois morts jeudi 29 octobre. À Vienne (Autriche), un homme a abattu quatre personnes en plein centre-ville le 2 novembre. En l'espace d'une semaine, le terrorisme a brutalement frappé l'Europe et, face au risque, de nombreux pays ont relevé leur niveau de vigilance. Les ministres de l'Intérieur français et italiens ont souhaité afficher leur collaboration notamment après l'attentat de Nice. "Je remercie les services italiens qui ont répondu à toutes les demandes d'informations, parce que nos services de renseignements travaillent bien ensemble", s'est félicité Gérald Darmanin.
Des avancées et des bémols
Au-delà des mots, la lutte contre le terrorisme en Europe prend la forme de partage d'informations entre États et surveillance des réseaux sociaux. L'action d'Europol, l'agence européenne de police criminelle s'est étoffée. Tout a changé après les attentats de 2015. Des échanges accrus mais quelques bémols notamment vis-à-vis de la perception de la menace. Face au risque, tous les pays ne se sentent pas toujours concernés de la même manière.
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