Un hommage aux Invalides ce lundi pour Tojohasina Razafintsalama, soldat français tué au Mali
Ce brigadier du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes est mort jeudi, dans une attaque au véhicule-suicide.
Le brigadier Tojohasina Razafintsalama recevra un dernier hommage lundi 27 juillet aux Invalides, a annoncé l'armée de terre dimanche. Ce soldat français a été tué jeudi au Mali par un véhicule-suicide, lors d'une opération militaire. L'état-major a donné rendez-vous sur le pont Alexandre-III à 16h30, "ou virtuellement sur nos réseaux sociaux", pour saluer sa mémoire. La dépouille de Tojohasina Razafintsalama traversera la Seine avant l'hommage aux Invalides.
[#HommageEnDirect] RDV demain à 16h30 sur le pont Alexandre III à Paris, ou virtuellement sur nos réseaux sociaux, pour saluer la mémoire du brigadier Tojohasina RAZAFINTSALAMA du #1RHP, mort pour la France, qui traversera le pont avant l'hommage aux #Invalides. pic.twitter.com/AFFEFwlNxv
— Armée de Terre (@armeedeterre) July 26, 2020
Soldat du 1er régiment de hussards parachutistes (RHP) de Tarbes, Tojohasina Razafintsalama était né le 20 octobre 1994 à Mahazarivo (Madagascar). Ce célibataire sans enfant s'était engagé avec le 1er RHP en 2018 et avait été envoyé au Mali le 14 juillet dernier. Une seconde cérémonie est prévue dans la semaine à Tarbes, à une date qui n'a pas encore été précisée.
Son décès porte à 43 le nombre de soldats français morts au combat dans les opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis 2014), selon l'état-major. Il survient après celui, début mai, de deux légionnaires de la force française Barkhane au Sahel, qui compte quelque 5 000 soldats. En novembre 2019, la France avait perdu 13 soldats dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali.
Ces derniers mois, l'armée française et celles des pays du G5 Sahel ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des "trois frontières" entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Elles ont revendiqué la "neutralisation" de plusieurs dizaines de jihadistes, dont en juin l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelmalek Droukdal, figure du jihadisme dans la région depuis 20 ans.
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