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Meurtre d'un opposant tunisien : des suspects arrêtés

Le ministre de l'Intérieur annonce plusieurs arrestations, mais l'assassin de Chokri belaïd n'a toujours pas été identifié.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le ministre de l'Intérieur tunisien, Ali Larayedh, annonce l'arrestation de suspects dans l'enquête sur le meurtre de l'opposant Chokri Belaïd, le 21 février 2013 à Tunis (Tunisie). (FETHI BELAID / AFP)

C'est le ministre de l'Intérieur tunisien, Ali Larayedh, qui a exposé jeudi 21 février les avancées des investigations sur l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, perpétré le 6 février à Tunis. "L'enquête a bien progressé au point d'arriver à l'arrestation de suspects". Aucune précision n'a été donnée sur le nombre ou l'identité des personnes arrêtées. Et pour l'heure, on ne parle pas de suspect direct. "L'enquête n'a pas abouti encore à l'identification du tueur, de ceux qui sont derrière cet assassinat et de ses mobiles", a ajouté Ali Larayedh, se refusant à donner plus de détails en invoquant le secret de l'instruction.

Le 6 février, Chokri Belaïd, figure de l'opposition de gauche et critique acerbe du gouvernement, a été touché par deux ou trois balles alors qu'il sortait de chez lui. Elles auraient été tirées à bout portant par un homme vêtu d'un vêtement de type burnous. La famille de l'opposant avait accusé le parti Ennahda, formation dont sont issus le Premier ministre démissionnaire Hamadi Jebali ainsi qu'Ali Larayedh, d'être derrière ce crime. Le parti dément toute implication dans cet assassinat qui a provoqué émeutes et manifestations en Tunisie.

La crise politique qui secoue le pays depuis le printemps 2011 a été relancée par cet assassinat. Ennahda a annoncé jeudi qu'Hamadi Jebali avait refusé sa proposition de reprendre la tête du gouvernement, et devait tenir une réunion d'urgence de son conseil élargi pour lui trouver un successeur.

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