Cet article date de plus de neuf ans.

Turquie : 30 morts dans une attaque terroriste à quelques kilomètres de la Syrie

Une attaque terroriste attribuée à l'Etat islamique a touché lundi un centre culturel turc. Plusieurs centaines de jeunes de la Fédération des associations des jeunes socialistes étaient présents. Ils s'apprêtaient à partir pour Kobané, à cinq kilomètres, afin d'aider à la reconstruction de la ville.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La ville turque de Suruc est située à quelques kilomètres de Kobane et abrite un camp de réfugiés syriens © IDE)

30 morts et une centaine de blessés, c’est le bilan dressé par le ministère turc de l'Intérieur lundi à la mi-journée après une explosion à Suruc, une ville turque située à quelques kilomètres de la frontière syrienne. Elle a eu lieu au sein d’un centre culturel qui accueillait 300 jeunes militants de gauche et prokurdes du pays.

Ces volontaires venaient d'arriver en bus d'Istanbul. Ils prenaient un petit-déjeuner dans les jardins du centre et participaient à une conférence de presse lorsque l'attentat a eu lieu. Ils s'apprêtaient à partir pour Kobané, à cinq kilomètres, afin d'aider à la reconstruction de la ville. La déflagration a été d'une extrême violence : les arbres du jardins ont pris feu et les responsables locaux ont appelé à des dons du sang pour faire face aux blessés. De même, les ambulances manquent.

Une "attaque terroriste "

Le ministère de l'ntérieur a rapidement évoqué une "attaque terroriste ". Les premiers éléments de l'enquête indiquent que l'attentat suicide a été commis par le groupe Etat islamique (EI), a affirmé de son côté le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu. "Mais nous n'en sommes pas encore à l'heure des jugements définitifs ", a-t-il ajouté. En visite à Chypre, le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné les responsables de cet "attentat terroriste ".

Au même moment, la ville de Kobané a été la cible d'une voiture piégée. Deux combattants kurdes ont été tués. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.