Coup d'État raté en Turquie : la répression inquiète l'UE
En Turquie, la réponse d'Erdogan au coup d'État manqué se précise. Une purge sans précédent chez les militaires et les magistrats a déjà commencé.
Le régime turc envisage tout simplement de réintroduire la peine de mort. Elle a été supprimée en 2002 lors des discussions sur l'adhésion de la Turquie dans l'UE. Le président Erdogan est soutenu dans ce sens par un grand nombre de ses partisans. Ils étaient réunis dimanche jusque tard dans la nuit à Ankara ou place Taksim à Istanbul, d'où s'exprime en direct ce lundi 18 juillet l'envoyée spéciale de France 2 Stéphanie Perez.
Le port d'armes autorisé ?
Les partisans du chef de l'État turc demandent la tête des traîtres. L'heure est à la vengeance. Le gouvernement envisage même d'autoriser le port d'armes pour les citoyens, pour qu'ils puissent se défendre en cas de putsch. Une surenchère qui inquiète à la fois les États-Unis et l'Europe. Le cas des répressions en Turquie sera évoqué ce lundi matin à Bruxelles.
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