Elections en Turquie : Recep Tayyip Erdogan sous la barre des 50%, après le dépouillement de la quasi-totalité des bulletins
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
La Turquie se dirige vers un second tour de l'élection présidentielle. En fin de soirée, dimanche 14 mai, l'agence étatique Anadolu mettait pour la première fois Recep Tayyip Erdogan sous la barre des 50% alors que près de 90% des urnes avaient été dépouillées. A 22 heures (heure de Paris), le chef de l'Etat sortant recueillait 49,94% des voix contre 44,38% pour le principal candidat d'opposition Kemal Kiliçdaroglu.
Un dépouillement très surveillé par les deux camps. Les deux candidats ont appelé les scrutateurs "à rester sur place" jusqu'au bout du dépouillement. "Nous ne dormirons pas ce soir", a écrit Kemal Kilicdaroglu sur Twitter. Le président sortant Recep Tayyip Erdogan a lui aussi publié un message pour demander à ses partisans de "rester près des urnes, quoi qu'il arrive".
Aucun incident dans les bureaux de vote. Les électeurs turcs se sont pressés jusqu'à la dernière minute dans les bureaux de vote qui ont fermé leurs portes à 16 heures (heure de Paris), sans incident notable à signaler. Les deux principaux candidats à la présidentielle ont déposé leur bulletin dans l'urne à la mi-journée.
Vers un second tour le 28 mai. Pour être élu dès le premier tour, un candidat doit obtenir une majorité de 50% des voix. Si aucun candidat ne dépasse les 50% au premier tour, un second tour sera alors organisé dimanche 28 mai. Il s'agit de la date anniversaire symbolique du plus grand mouvement de contestations populaire qui a secoué le pouvoir en 2003.