Après 20 ans de pouvoir, le président Recep Tayyip Erdoğan pourrait pour la première fois se retrouver en ballotage, dimanche 14 mai. Le point à la veille de l’élection avec Agnès Varhramian, envoyée spéciale à Istanbul.
"Ça va être passionnant, parce que ce soir dans les sondages les deux candidats sont au coude-à-coude, et Erdogan cette fois, peut perdre cette élection", rapporte samedi 13 mai Agnès Varhramian, envoyée spéciale à Istanbul (Turquie). Le président turc était dans la soirée de vendredi à la télévision, "pour une longue interview sur 28 chaînes en même temps", ajoute la journaliste, qui précise que "son concurrent a dû se contenter d’une seule chaîne".
Une campagne disproportionnée
En un mois et demi, Erdogan a passé 48h45 à la télévision publique, contre 32 minutes pour son adversaire, Kemal Kiliçdaroglu. "Pour assurer l’intégrité du scrutin, il y aura des milliers de mains de volontaires nationaux et internationaux dans les bureaux de vote", précise la journaliste. 600 000 policiers seront par ailleurs déployés dans tout le pays pour assurer la sécurité de l’élection.
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