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Attentat du Nouvel An à Istanbul : ce que l'on sait de l'arrestation de l'auteur présumé de la tuerie dans une discothèque

L'auteur présumé de la tuerie dans une boîte de nuit d'Istanbul, qui a coûté la vie à 39 personnes, était en cavale depuis deux semaines. Il a avoué être l'auteur du carnage du Nouvel An, selon les autorités turques.

Article rédigé par franceinfo
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Les mesures de sécurité policières prises le 16 janvier dans le quartier d'Esenyurt à Istanbul, lors de l'arrestation d'Abdulgadir Masharipov, le principal suspect de l'attentat du Nouvel An dans une discothèque de la ville. (ABDULLAH COSKUN / ANADOLU AGENCY)

L'homme est passé aux aveux, selon le gouverneur d'Istanbul. L'auteur présumé de la fusillade du Nouvel an, qui avait fait 39 morts dans une discothèque d'Istanbul, a été arrêté dans la ville dans la soirée du lundi 16 janvier. Il a "admis son crime", a déclaré mardi matin à la presse le gouverneur Vasip Sahin.

Revendiquée par l'Etat islamique, la tuerie avait fait 39 morts. Selon l'agence de presse officielle Anatolie, le nom de l'homme arrêté est Abdulgadir Masharipov. Voici ce que l'on sait de son arrestation et de ses aveux :

Où le suspect a-t-il été arrêté ? 

Selon la chaîne de télévision d'Etat TRT,  le suspect a été retrouvé dans un appartement du quartier d'Esenyurt, lors d'une opération policière. Il résidait, selon la même source, dans un appartement loué par un ressortissant kirghize à Istanbul, également en état d'arrestation. 

L'agence Dogan a publié une photographie de l'auteur présumé de l'attentat. Celui-ci apparaît avec un œil au beurre noir, une coupure à l'arcade sourcilière et des taches de sang sur le visage et sur son tee-shirt. 

Les autorités avaient renforcé, depuis l'attentat, les contrôles aux frontières pour éviter que l'assaillant ne leur échappe. Des informations laissaient entendre qu'il n'avait jamais quitté la ville. 

Que sait-on de lui ?

Le suspect se nomme Abdulgadir Masharipov, selon l'agence Anatolie. Il est de nationalité ouzbèke, "a été entraîné en Afghanistan" et a "admis son crime", selon le gouverneur de la ville.

Cette photo de l'auteur présumé de la tuerie dans la boîte de nuit Reina avait été diffusée le 2 janvier, au lendemain de l'attentat, par la police turque.

Cette photo publiée le 2 janvier 2017 par la police turque montre le principal suspect dans l'attentat de la boîte de nuit Reina à Itsnabul, qui a fait 39 morts.  (HANDOUT / DOGAN NEWS AGENCY)

Le tueur présumé utilisait comme nom de code Abou Mohammad Khorassani au sein de l' Etat islamique, selon l'agence de presse Dogan. Les services de renseignement l'avaient identifié sous ce nom comme un Ouzbek de 34 ans, faisant partie d'une cellule de l'Etat islamique (EI) en Asie, selon la presse turque. Toujours selon les médias turcs, l'assaillant était un tireur très bien entraîné, qui avait combattu pour l'EI en Syrie et était devenu un expert en armes.

Plusieurs médias ont aussi affirmé que le tueur présumé s'était installé en novembre à Konya, dans le centre de la Turquie, avec son épouse et leurs deux enfants à son retour de Syrie afin de ne pas éveiller les soupçons.

Avait-il des complices ?

Abdulgadir Masharipov a été arrêté aux côtés d'un homme d'origine kirghize et de trois femmes originaires d'Egypte, du Sénégal et de Somalie dans le quartier d'Esenyurt, sur la rive européenne.

Selon Anatolie, cinq personnes au total ont été appréhendées dans l'opération de lundi soir à cette même adresse, dont trois femmes. Le fils du suspect, âgé de 4 ans, a été confié aux services sociaux. Au moins 35 personnes avaient déjà été arrêtées en lien avec l'attentat avant cette opération policière, selon le décompte de l'agence. 

Que s'était-il passé lors de l'attentat ?

L'homme avait ouvert le feu sur des centaines de personnes qui célébraient le Nouvel An dans la discothèque branchée Reina, au bord du Bosphore, semant le chaos (39 morts dont 27 étrangers, notamment du Liban, d'Arabie saoudite, d'Israël, d'Irak ou du Maroc, et une Franco-Tunisienne). 

La fusillade a été revendiquée par l'Etat islamique dans un communiqué après l'attaque, en ces temes : "un soldat héroïque du califat a frappé l'une des plus célèbres boîtes de nuit"

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