La Turquie vote dimanche 7 juin. Un pari dangereux pour Erdogan
Auteur d'un grand chelem électoral inédit depuis 2002, le Parti de la justice et du développement (AKP) est assuré d'arriver en tête au soir du 7 juin. Mais son étoile a sérieusement pâli, victime du ralentissement de l'économie et des critiques, tant en Turquie qu'à l'étranger, qui visent sa dérive autoritaire.
Les élections du 7 juin sont plus que de simples législatives. Le président Erdogan souhaite en effet modifier la constitution pour renforcer les pouvoirs du président. Si l'AKP rafle les deux tiers (367) des 550 sièges de députés, il pourra voter seul la réforme qui renforce les pouvoirs du chef de l'Etat. S'il n'en obtient que 330, il pourra la soumettre à référendum. Sinon, son ambition s'écroulera.
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-Les enjeux du scrutin vu par Ahmet Insel, économiste et politologue. (entretien).
-Le parti qui pourrait briser les ambitions d'Erdogan, le HDP, sorte de Syriza turc.
-Le bilan économique de la Turquie. Malgré des difficultés, le meilleur argument d'Erdogan.
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