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La Turquie vote dimanche 7 juin. Un pari dangereux pour Erdogan

Dimanche 7 juin, les Turcs sont appelés à renouveler leur parlement. Au pouvoir depuis 2002, le parti du président Erdogan devrait arriver en tête. Mais le président pourrait n’obtenir ni la majorité des deux tiers dont il a besoin pour présidentialiser le régime ni même, peut être, la majorité. Retrouver nos articles pour mieux comprendre les enjeux de ces élections.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le président Erdogan n'hésite pas à s'afficher sur les murs d'Istanbul lors d'une parade militaire en 2014. (OZAN KOSE / AFP)

Auteur d'un grand chelem électoral inédit depuis 2002, le Parti de la justice et du développement (AKP) est assuré d'arriver en tête au soir du 7 juin. Mais son étoile a sérieusement pâli, victime du ralentissement de l'économie et des critiques, tant en Turquie  qu'à l'étranger, qui visent sa dérive autoritaire.

Les élections du 7 juin sont plus que de simples législatives. Le président Erdogan souhaite en effet modifier la constitution pour renforcer les pouvoirs du président. Si l'AKP rafle les deux tiers (367) des 550 sièges de députés, il pourra voter seul la réforme qui renforce les pouvoirs du chef de l'Etat. S'il  n'en obtient que 330, il pourra la soumettre à référendum. Sinon, son ambition s'écroulera.

Pour en savoir plus, lire sur Géopolis
-Les enjeux du scrutin vu par Ahmet Insel, économiste et politologue. (entretien).

-Le parti qui pourrait briser les ambitions d'Erdogan, le HDP, sorte de Syriza turc.

-Le bilan économique de la Turquie. Malgré des difficultés, le meilleur argument d'Erdogan.

-Les tendances autoritaires et mégalo d'Erdogan symbolisées par le nouveau palais présidentiel (diaporama). 

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