Syrie : les États-Unis sont revenus sur le retrait de leurs troupes
Dans le nord de la Syrie, la Turquie s'est dite prête à attaquer les Kurdes qui détiennent les prisonniers jihadistes dans le nord du pays. Les États-Unis ont annoncé qu'ils retiraient leur troupe ce qui ouvrait la voie à l'armée turque, avant de se rétracter.
Les chars de l'armée turque franchiront-ils la frontière avec la Syrie pour passer à l'offensive ? Actuellement, la Turquie est déjà en Syrie, à l'ouest juste après la frontière. Elle veut prolonger cette zone jusqu'à l'est de la Syrie, à la frontière avec l'Irak pour faire une zone tampon. Le but : chasser les Kurdes qui contrôlent actuellement ce secteur. Les Turcs les considèrent comme des terroristes. Pour les Occidentaux, ce sont des alliés : ce sont eux qui ont vraiment combattu Daech au sol.
Ne pas abandonner les Kurdes
"Nous avons combattu pour le monde entier contre Daech et maintenant vous nous abandonnez ?", interroge Abdel Halim Akko, militant kurde. Les États-Unis ont amorcé dimanche 6 octobre le retrait de leurs forces militaires de cette zone laissant le champ libre aux Turcs. Mais depuis, le président américain Donald Trump a changé d'avis. En fait, face au tollé provoqué, il a dit mardi qu'il n'abandonnera pas ses alliés kurdes même s'il affirme que cette guerre n'est pas sa guerre. Cependant, les camps de jihadistes sont actuellement contrôlés par les Kurdes. Une intervention turque déstabiliserait la zone.
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