Turquie : le purge continue et l'inquiétude grandit
Les arrestations se poursuivent, après qu'une partie de l'armée a tenté de prendre le pouvoir, vendredi 15 juillet.
Après le coup d'État manqué en Turquie vendredi 15 juillet, "c'est l'inquiétude du côté de l'opposition", explique Fatma Kizilboga, en direct d'Istanbul. L'opposition craint que ces arrestations ne s'élargissent et qu'elles ne finissent par toucher tous les opposants au régime. La raison ? "Le président Erdogan est sorti renforcé de cette tentative de coup d'État, lui qui était déjà accusé de dérive autoritaire par ses opposants politiques", poursuit la journaliste.
Appel au calme
Il règne donc un sentiment de peur, qui pourrait provoquer des violences : il y a déjà eu des cas d'agression physique sur des opposants à Erdogan, certes isolés, mais ce lundi 18 juillet, "le Premier ministre a tout de même appelé la population au calme et surtout à ne céder à aucune provocation", conclut la correspondante de France 3.
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