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Vidéo Turquie : retour sur la nuit du putsch raté

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Turquie : retour le putsch avorté
Turquie : retour le putsch avorté Turquie : retour le putsch avorté (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Des mutins ont tenté de prendre le pouvoir dans la nuit de vendredi à samedi. France 2 revient sur le fil des événements.

La Turquie a vécu, dans la nuit du vendredi 15 juillet au samedi 16 juillet, des violences inédites depuis plusieurs décennies. Des militaires ont tenté de faire un coup d'Etat. Mais l'initiative a été rapidement arrêtée par les forces loyalistes.

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Peu avant 22 heures, des hélicoptères et des avions militaires survolent à basse altitude Ankara, la capitale de la Turquie. A Istanbul, des ponts qui enjambent le Bosphore sont partiellement fermés. Pendant ce temps, des coups de feu sont entendus à Ankara.

Le Premier ministre turc, Binali Yildirim, annonce après 22 heures qu'il s'agit d'une tentative de coup de force militaire. Environ trente minutes plus tard, l'armée turque annonce avoir pris le pouvoir dans un communiqué publié sur le site de l'état-major des armées. Elle affirme l'avoir fait pour maintenir l'ordre démocratique et les droits de l'Homme.

"Soulèvement d'une minorité au sein de l'armée"

Le présentateur de la chaîne publique TRT dit, vers 23 heures, lire au nom de l'armée un communiqué. Il annonce qu'un "conseil de paix dirige" la Turquie, qu'un couvre-feu et la loi martiale sont décrétés. Ce n'est qu'aux alentours de 23h30 que Recep Tayyip Erdogan, dans un lieu indéterminé, fait son apparition via Facetime. Pour lui, c'est un "soulèvement d'une minorité au sein de l'armée" et appelle les Turcs à descendre dans les rues pour résister à la "tentative de coup d'Etat". Il est entendu. Des civils délogent des putschistes devant l'aéroport d'Istanbul. 

Dans la nuit, des soldats tirent dans la foule, des hélicoptères ouvrent le feu sur des manifestants. Des avions de chasse F-16 bombardent des chars de rebelles aux abords du palais présidentiel, à Ankara.

Samedi, au petit matin, la situation est sous le contrôle du gouvernement de Recep Tayyip Erdogan.  Il n'est pas loin de 7 heures lorsque l'agence de presse Anatolie fait état de 754 militaires arrêtés. A la mi-journée, le dernier bilan provisoire fait état de 161 tués et 1 440 blessés parmi les forces loyalistes et les civils, sans compter les putschistes. 

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