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Turquie : une explosion attribuée au PKK endommage le gazoduc relié à l'Iran

Les médias turcs ont attribué le sabotage, qui n'a pas été immédiatement revendiqué, aux rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'explosion a eu lieu dans la province frontalière d'Agri, dans l'est de la Turquie. (GOOGLE MAPS)

Une explosion d'origine criminelle a endommagé dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 juillet le gazoduc qui relie l'Iran à la Turquie. Les faits se sont produits dans la province frontalière d'Agri, dans l'est de la Turquie, a annoncé le ministre turc de l'Energie, Taner Yildiz.

"L'explosion a causé un incendie. Mais nous avons réussi à l'éteindre rapidement. L'acheminement du gaz reprendra dès que le gazoduc sera réparé", a déclaré le ministre dans un communiqué. L'Iran est, derrière la Russie, le deuxième fournisseur de gaz naturel de la Turquie, très dépendante de l'étranger pour ses approvisionnements en énergie.

Le PKK suspecté

Les médias turcs ont imputé le sabotage, qui n'a pas été immédiatement revendiqué, aux rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), auxquels des actes similaires ont déjà été attribués.

Le PKK a multiplié les opérations contre les forces de l'ordre depuis plusieurs jours dans tout le sud-est de la Turquie. Lundi soir, l'état-major turc l'a rendu responsable de l'assassinat d'un officier de gendarmerie dans la province de Mus, dans le sud-est à majorité kurde du pays. La Turquie avait lancé vendredi soir une série de raids aériens contre les bases arrière du PKK dans le nord de l'Irak. Le mouvement avait en retour rompu la trêve qu'il respectait depuis 2013 en assassinant deux soldats samedi soir.

Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a promis lundi la poursuite de l'offensive militaire contre le mouvement kurde jusqu'à ce qu'il dépose les armes. "C'est soit les armes, soit la démocratie", a-t-il lancé.

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