Un an après l'attentat, un marathon de Boston sous haute sécurité
Plus de 3.500 policiers mobilisés, 600 membres de la garde nationale, 3.500 agents de compagnies de sécurité privées... Des moyens de sécurité spectaculaires ont été déployés pour encadrer l'édition 2014 du marathon de Boston, qui se dispute ce lundi dans la capitale du Massachusetts, dans le nord-est des Etats-Unis.
Un an après le double attentat qui avait fait trois morts et 264 blessés, les autorités entendent ne rien laisser au hasard. Les images des deux explosions survenues près de la ligne d'arrivée sont encore dans toutes les têtes.
Alors que près de 9.000 coureurs supplémentaires doivent prendre le départ ce lundi, soit un total de plus de 35.000 participants, et qu'un million de personnes sont attendues dans la ville, les mesures de sécurité sont draconiennes. Les organisateurs ont notamment interdit tous les sacs aux coureurs, à l'exception d'un sac transparent pour porter leurs vêtements de rechange, qui leur sera distribué après la course.
Un mémorial pour les victimes de l'attentat
Les deux bombes, l'année dernière, avaient été déposées dans des sacs à dos à proximité de la ligne d'arrivée. "Nous sommes très vigilants, très bien préparés. On peut assurer aux gens que ce sera un jour de fête, et une journée sûre ", a promis le gouverneur de l'Etat Deval Patrick sur CBS dimanche.
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Dimanche, des centaines de coureurs et de passants s'arrêtaient devant un mémorial, décoré de chaussures de course et de fleurs. Il a été érigé en hommage aux victimes de l'attaque. "Nous ne les oublierons jamais ", proclame un panneau en travers de quatre croix portant le nom des trois personnes tuées dans la double explosion et d'un policier tué au cours de la traque des auteurs de l'attentat.
Partout, sur des tee-shirts, dans des devantures ou sur des affiches,
"Boston strong ", le mantra de la ville depuis un an.
Des deux auteurs des attentats, un seul est encore en vie. Tamerlan Tsarnaev, l'aîné âgé de 26 ans, avait été tué le 19 avril après une course poursuite avec la police. Djokhar, 19 ans à l'époque, sera arrêté, grièvement blessé, quelques heures plus tard. Inculpé notamment d'attentat, il doit être jugé le 3 novembre et encourt la peine de mort.
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