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Un nouveau pape, la bonne affaire pour les boutiques de souvenirs

Les boutiques de souvenirs entourent la place Saint-Pierre. Sur les étals et derrière les vitrines, il n'y a pas encore d'objets du pape François. Cela ne devrait pas tarder, les commandes ont été passées immédiatement après l'élection mercredi soir. En attendant, c'est toujours Jean-Paul II qui tient le haut de l'affiche. Benoît XVI est lui beaucoup moins présent.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Paul Hanna Reuters)

Pour Luka, qui tient la boutique Rosari
juste à côté du Vatican, l'élection de l'Argentin Jorge Mario
Bergoglio est une bonne chose. Il ne parle pas forcement de
spiritualité mais de business. "Un pape Sud-Américain est
beaucoup plus intéressant au niveau du nombre de fidèles.
Maintenant tout dépend du charisme"
, explique le commerçant.

Pour le moment, il n'y a pas de
souvenirs du pape François dans sa boutique. Il est trop tôt. Les
fournisseurs travaillent d'arrache-pied pour le fournir au plus
vite. "Il faut au moins trois à quatre jours pour
recevoir les objets"
, explique Luka "un peu moins pour
le chapelet où il faut juste changer la photo"
.

En attendant le nouvel arrivage, Luka
continue de vendre les bibelots avec les images des anciens pape. "C'est ce qui se vend bien" , affirme-t-il. Et des
souvenirs, il en a des centaines. Des assiettes, des tasses, des
calendriers, des médailles. Impossible de tous les compter.

Jean-Paul II en tête des ventes

"Mais ce qui se vend le mieux,
c'est le classique chapelet pétale de rose avec la photo de
Jean-Paul II"
, détaille Luka. "Depuis peu, un autre se
vend très bien. C'est celui avec la photo de Jean-Paul II et celle
de Benoît XVI"
.

Car parmi les papes, c'est bien
Jean-Paul II qui tient le haut de l'affiche. Il devance – et de
loin – son successeur,  moins charismatique. Les bibelots à
l'effigie du pape polonais sont très demandés, encore plus depuis
sa béatification le 1er mai 2011. "On a deux objets
Jean-Paul II vendus pour un Benoît XVI et demi"
, explique Luka.

"Reste que tout cela est très
cher"
, témoigne un jeune couple d'Italien venu faire ses
emplettes. "Les commerçants profitent de la proximité avec
le Vatican pour augmenter leurs prix"
, explique Isabella. "Encore plus depuis le début du conclave où un café qui
coûtait 70 centimes se vend désormais un euro"
, renchérit
son compagnon.

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