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Ukraine : une importante prise d'otages dans un bus se termine sans faire de victime

L'assaillant, lourdement armé, a retenu pendant plusieurs heures treize passagers dans une ville de l'ouest du pays. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Le bus dans lequel 13 personnes ont été prises en otage, le 21 juillet 2020, à Loutsk (Ukraine).  (YURIY DYACHYSHYN / AFP)

"Nous n'avons perdu personne", s'est félicité le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. La police du pays a indiqué mardi 21 juillet avoir libéré tous les passagers d'un bus pris en otage à Loutsk, dans l'ouest de l'Ukraine, par un homme armé qui a ouvert le feu sur les policiers et qui affirmait avoir dissimulé une bombe dans la ville.

Les autorités ukrainiennes ont d'abord fait état d'une vingtaine de passagers retenus pendant plusieurs heures, alors que la police et l'assaillant menaient des négociations "tendues" selon les forces de l'ordre. Après leur libération, le nombre d'otages a finalement été revu à 13, selon le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov.

Le preneur d'otages a tiré sur les forces de l'ordre, ouvert le feu sur un drone qui survolait le bus et jeté dans la rue un paquet explosif et une grenade, cette dernière n'ayant "heureusement pas explosé", selon la police ukrainienne. Il a également assuré avoir dissimulé "dans un autre endroit un engin explosif qui pourrait être déclenché à distance", a indiqué le parquet général ukrainien.

A l'issue d'une conversation téléphonique avec le président ukrainien, l'assaillant a ensuite libéré une femme âgée, un adolescent et une jeune femme. Les dix otages restants ont été libérés à l'issue d'une opération des forces spéciales et de la police, selon les services de sécurité ukrainiens (SBU).

Une enquête pour "attentat" a été ouverte

"C'est fini!", s'est réjoui en fin d'après-midi le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov sur Twitter, en publiant une photo de l'assaillant allongé par terre, menotté, aux côtés des membres des forces spéciales. Une enquête pour "attentat' a été ouverte. L'assaillant a été identifié comme Maxime Krivoch, un citoyen ukrainien de 44 ans, déjà condamné à deux reprises, notamment pour "banditisme", "fraudes", et ayant passé près de dix ans en prison en Ukraine.

Des messages postés sur les réseaux sociaux sous le nom de "Maxime Plokhoï" ont indiqué qu'il était armé, et qu'il était "contre le système". Selon le ministère ukrainien de l'Intérieur, ces comptes appartenaient sans doute au preneur d'otages. L'un d'eux, sur Twitter, a ensuite été désactivé.

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