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Etats-Unis : un an après l'assaut du Capitole, Joe Biden plaide pour que la "violence politique" ne devienne pas une "norme"

Le président démocrate doit s'exprimer dans le "Hall des statues" du Capitole, à Washington, en compagnie de la vice-présidente Kamala Harris.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président américain Joe Biden à la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis), le 4 janvier 2022. (MANDEL NGAN / AFP)

"Nous devons décider aujourd'hui quelle nation nous allons être." Dans un discours attendu jeudi 6 janvier, un an après le violent assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump, Joe Biden estime que l'Amérique ne peut accepter que "la violence politique devienne la norme".

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"Allons-nous être une nation qui accepte que la violence politique devienne la norme ? Allons-nous être une nation qui autorise des responsables officiels partisans à renverser la volonté exprimée légalement par le peuple ? Allons-nous être une nation qui ne vit pas dans la lumière de la vérité mais à l'ombre du mensonge ?", s'interroge Joe Biden, selon un extrait du discours communiqué par la Maison Blanche.

La "responsabilité particulière" de Donald Trump finalement montrée du doigt

L'allocution intégrale du président démocrate est attendue à 15 heures (heure de Paris) dans le "Hall des statues" du Capitole, en compagnie de la vice-présidente Kamala Harris. C'est dans ce même cadre imposant qu'il y a un an, les Etats-Unis et le monde, stupéfaits, ont vu parader des partisans de l'ancien président américain, tandis que dehors, d'autres émeutiers s'en prenaient aux forces de l'ordre.

Joe Biden a longtemps choisi de traiter par le mépris son prédécesseur, en refusant par exemple de le nommer en public. Mais cette fois, le président américain est décidé à évoquer publiquement la "responsabilité particulière" de Donald Trump dans ce déchaînement de violence, a déjà fait savoir la Maison Blanche.

Joe Biden "voit dans le 6 janvier le couronnement tragique de ce que quatre années de présidence Trump ont fait à ce pays", a ainsi déclaré sa porte-parole dès mercredi.

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