Bolivie: libération d'une partie des touristes bloqués à Potosi
Certains de ces touristes ont pu accéder à de petits avions commerciaux affrétés par une agence bolivienne, à la suite
d'une négociation locale auprès du comité de grève. Selon l'AFP, “des touristes ont pu prendre des avions, parmi eux une vingtaine de
Français"”, mais aussi des Suisses, Allemands, Espagnols.
La piste du petit aéroport a pu être dégagée ponctuellement.
“D'autres étrangers ont pu quitter Potosi en passant à pied des barrages”
tenus par le comité de grève aux sorties de la ville, a déclaré l'un d'entre eux, Pierre Levet.
Une centaine de touristes d'une dizaine de nationalités, dont une petite majorité de Français, étaient piégés à Potosi, ville de 160.000 habitants à 4000 m d'altitude, paralysée par une grève générale pour davantage d'investissements de l'Etat bolivien, dont un aéroport, une route, la relance d'une mine. La
police et l'armée sont restée constamment en retrait.
La France avait haussé le ton en fin de semaine sur le sort de ses touristes. L'ambassadeur Antoine Grassin a exprimé la “préoccupation formelle” de Paris. Il avait également mis en garde les autorités de Bolivie contre un impact négatif sur le
tourisme du pays andin, mais aussi les investissements, dont l'exploitation du
précieux lithium du sud bolivien. Le groupe français Bolloré est sur les rangs.
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