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Vidéo Séance houleuse du Conseil municipal de Charlottesville après le rassemblement meurtrier

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Charlottesville : séance houleuse au Conseil municipal
Charlottesville : séance houleuse au Conseil municipal Charlottesville : séance houleuse au Conseil municipal (APTN)
Article rédigé par franceinfo
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Charlottesville (Virginie, Etats-Unis) ne s'attendait pas à une telle contestation de ses administrés ce lundi 21 août pour le premier Conseil municipal très houleux après le rassemblement meurtrier de militants d'extrême droite dans sa ville, le 12 août.

Mike Signer, le maire démocrate de Charlottesville (Virginie, Etats-Unis) ne s'attendait pas à une telle contestation de ses administrés, ce lundi 21 août, pour le premier Conseil municipal très houleux après le rassemblement meurtrier de militants d'extrême droite dans sa ville, le 12 août 2017. Le maire a fait expulser trois personnes qui, selon lui, empêchaient la tenue de la réunion municipale comme le raconte le Daily Progress (en anglais).

"Vous voulez l'ordre, alors, dans ce cas, vous devez partir", a lancé le maire aux premières perturbations venant de trois personnes dans le public. "Honte, honte, honte" réplique la majorité du public, "Signer, démission !" peut-on également lire sur une pancarte tenue par un homme assis dans la salle.

"Le KKK peut dire ce qu'il veut, mais un citoyen d'ici non"

Des habitants en colère sont venus en nombre pour demander des explications à l'équipe municipale, après le rassemblement de membres du Ku Klux Klan et de néo-nazis dans la ville, lundi 21 août. Une habitante de la ville avait été tuée et vingt personnes ont été blessées. Les habitants demandaient le démantèlement des statues de confédérés, ce que de nombreuses villes américaines ont fait.

Des habitants ont pris la parole ensuite pour fustiger le maire et son équipe comme cette femme noire qui interpelle le maire Mike Signer en lui lançant : "Pourquoi pensez-vous que vous pouvez rester là et faire comme si rien ne s'était passé ?" Un autre homme, noir également, de reprendre : "Le KKK et les néo-nazis peuvent dire ce qu'ils veulent, mais un citoyen d'ici, non. C'est ridicule, vous expulsez trois personnes parce qu'ils expriment leur liberté de parole".

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