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Dakota Access Pipeline : la colère des autochtones

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Article rédigé par franceinfo, Brut.
France Télévisions

LaDonna Brave Bull Allard s’est battue des mois durant contre la construction du projet d’oléoduc Dakota Access. L’activiste sioux continue de défendre les intérêts des amérindiens. Les équipes de Brut l’ont rencontrée à l’occasion du We Love Green festival.

Les travaux de l’oléoduc Dakota Access ont été terminés en mars dernier, mais ce n’est pas pour autant que LaDonna Brave Bull Allard, activiste de la tribu sioux de Standing Rock a arrêté son combat.

"L’un de nos problèmes c’est que nous possédons des ressources et ils veulent ces dernières ressources", explique l’amérindienne. L’oléoduc long de plus de 1800 kilomètres traverse des terres sacrées de la tribu de LaDonna. Mais cette dernière soupçonne aussi le projet de ne pas être respectueux de l’environnement.

"Il ont fait quatre tests  [...] et avant même que le tuyau ne soit rempli, il y a eu des fuites", déplore l’activiste. Elle ajoute : "Une fois qu’il y a une fuite de pétrole dans l’eau cela affectera l’eau de millions de personnes." 

Les autochtones, oubliés des États-Unis

La construction de l’oléoduc n’aurait créé que 35 emplois, pour LaDonna Brave Bull Allard c’est un désastre économique. Ce qui consterne l’amérindienne, c’est le manque de considération de la part du gouvernement envers ses pairs.

"Même le président Obama n’a rien fait pour nous aider. Aucun président des États-Unis n’a jamais rien fait pour les autochtones. Ils sont seulement été là pour prendre, alors que ce sont nos terres", conclut-elle.

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