Donald Trump confirme la mort d'Hamza, le fils et héritier d'Oussama Ben Laden
Les médias américains avaient annoncé fin juillet qu'Hamza Ben Laden avait été tué et que les Etats-Unis avaient contribué à l'opération visant à l'éliminer. Mais sa mort n'avait jamais encore été confirmée officiellement.
L'annonce survient trois jours après le dix-huitième anniversaire des attentats du 11-Septembre. Samedi 14 septembre, la Maison Blanche a annoncé officiellement la mort d'Hamza Ben Laden, l'un des fils d'Oussama Ben Laden, mais surtout l'homme présenté comme son héritier à la tête d'Al-Qaïda. D'après la déclaration de la présidence américaine, relayée par des journalistes sur Twitter, Hamza Ben Laden a été tué dans une opération antiterroriste dans la région afghano-pakistanaise. Sans plus de précisions sur le lieu ou la date de sa mort.
Inbox: Statement from @POTUS acknowledges that Hamza bin Laden, Osama bin Laden’s son and high-ranking al Qaeda member, was killed in a US counterterrorism operation in Afghanistan/Pakistan.
— Lara Seligman (@laraseligman) September 14, 2019
This was reported a few weeks back but this is the first official acknowledgment. pic.twitter.com/kvlrfYLCps
Les médias américains avaient annoncé fin juillet qu'Hamza Ben Laden avait été tué et que les Etats-Unis avaient contribué à l'opération visant à l'éliminer. Mais sa mort n'avait jamais encore été confirmée publiquement. Considéré comme le fils préféré – voire le successeur désigné – d'Oussama Ben Laden, l'instigateur du réseau à l'origine des attentats du 11 septembre 2001, le jeune homme d'une trentaine d'années figurait sur la liste noire américaine des personnes accusées de terrorisme.
Le "prince héritier du jihad"
En février, Washington avait offert une récompense pouvant atteindre un million de dollars pour toute information permettant de le retrouver. Hamza Ben Laden est souvent considéré comme le "prince héritier du jihad". Des documents, dont des lettres révélées par l'AFP en mai 2015, montraient qu'Oussama Ben Laden le destinait à lui succéder à la tête du jihad mondial anti-occidental. Quinzième de la vingtaine d'enfants d'Oussama Ben Laden, fils de sa troisième femme, Hamza avait été déchu en mars de sa nationalité saoudienne.
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