États-Unis : au Texas, la sécheresse ravage les champs de coton
L'Etat est réputé pour ses champs à perte de vue. Plus grand que la France, le Texas (États-Unis) est à l'image de la démesure de l'Amérique, qui est le premier producteur mondial de coton. Mais ça ne protège pas du réchauffement climatique. Barry Evans contemple ses terres sèches, impuissant. "J'ai perdu entre 75 et 80 % de ma récolte à cause du manque d'eau", constate-t-il. Les champs de Barry Evans sont alimentés par une nappe phréatique qui s'épuise et ne se renouvelle pas. Et quand la pluie est insuffisante comme cette année, il n'a pas les moyens de sauver tout son coton.
L'eau, un enjeu majeur
Il maintient son exploitation en remplaçant le coton par du sorgho, une plante céréalière moins gourmande en eau, mais il a pleinement conscience d'un changement d'air. "Bien sûr, nous sommes inquiets sur le changement climatique. On doit travailler, on doit s'adapter", dit le producteur de coton. Du Texas à la Californie, en passant par l'Arizona, beaucoup d'agriculteurs espèrent qu'à l'avenir la technologie leur permettra de mieux économiser leur eau ou de mieux cibler leur culture. Mais tous savent qu'à long terme, la bataille de l'eau sera l'enjeu de demain.
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