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Californie : des manifestants demandent justice après la mort d'un Noir abattu par la police

Alfred Olango, qui était non armé, a été tué dans la nuit de mardi à mercredi par la police à El Cajon, dans la banlieue de San Diego.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des manifestants demandent une enquête fédérale après la mort d'Alfred Olango, abattu par la police à El Cajon (Californie), le 28 septembre 2016. (REUTERS)

"Nous continuerons jusqu'à ce que justice soit faite." Des centaines de manifestants ont réclamé, mercredi 28 septembre, une enquête fédérale au lendemain du meurtre d'un homme noir non armé par la police, à El Cajon, dans la banlieue de San Diego, en Californie (Etats-Unis). Les manifestants ont défilé dans le calme, faisant face à des policiers en tenue anti-émeute et criant "Meurtre", "Justice" et "Black lives matter" ("la vie des Noirs compte").

Des manifestants face à la police de San Diego, le 28 septembre 2016, à El Cajon (Californie). (EARNIE GRAFTON / REUTERS)

La victime a été formellement identifiée par la police comme Alfred Olango, âgé de 38 ans et résident d'El Cajon. Selon sa famille, il souffrait de problèmes mentaux. Il a été tué dans la nuit de mardi à mercredi après un appel reçu par la police au sujet d'un homme au comportement erratique errant au milieu du trafic routier.

Une vidéo postée sur Facebook, filmée après le meurtre, montre une femme en détresse qui se présente comme la sœur d'Alfred Olango et dit avoir appelé la police pour venir en aide à son frère. "Je vous ai appelés pour aider mon frère. Vous l'avez tué devant moi", dit-elle en pleurant.

Ces tueries absurdes doivent cesser, pas juste à El Cajon, mais dans tout le pays.

Une manifestante

à l'AFP

La police promet une enquête "transparente"

Selon le chef de la police locale, Jeff Davis, Alfred Olango a ignoré les directives des agents lui demandant de retirer une main de sa poche. L'un d'eux a utilisé un Taser tandis qu'un autre a tiré avec son arme à feu. D'après le chef de la police, les deux officiers impliqués ont chacun plus de vingt ans d'expérience et ont été placés en congé administratif le temps de l'enquête.

Appelant au calme, les autorités ont promis une enquête "transparente" menée conjointement par la police locale, le FBI et le procureur. 

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