Françaises tuées en Argentine : l'ADN confond l'un des suspects
L'enquête progresse à grands pas. Moins de trois semaines après la découverte des corps de Cassandre et Houria, les policiers ont une piste plus que sérieuse. L'ADN a parlé : grâce à l'analyse des cheveux et du sperme retrouvés sur les corps des Françaises, les enquêteurs ont la preuve que l'un des suspects interpellés a joué un rôle dans la mort des étudiantes. "Il y a compatibilité entre les traces d'ADN relevées sur les corps des
Françaises et l'ADN d'un prévenu" explique le porte-parole du parquet de
Salta, sans préciser de quel prévenu il s'agissait.
Le juge chargé de l'affaire, Martin Perez, fournira sans doute plus de précisions dans la journée. Il doit en effet communiquer officiellement
les résultats des tests. Par ailleurs, le juge doit entendre à nouveau aujourd'hui trois suspects : Walter Lasi, un de ses fils Gustavo et la fiancée de ce dernier, Maria Fernanda Canizares. Celle-ci accuse le père et le fils.
Par ailleurs, une analyse balistique met en cause un huitième suspect interpellé dimanche, Raul Sarmiento. L'une des armes trouvées en possession a en effet été utilisée pour tirer deux balles découvertes dans le sol dans la zone du meurtre. L'homme de 45 ans a déjà été condamné pour agressions sexuelles. Il a nié toute participation aux faits.
Sur la base des éléments recueillis jusqu'à présent, les enquêteurs
estiment que l'agression sexuelle est le mobile des meurtres et non le vol
comme ils le pensaient au départ.
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