Fusillade à Las Vegas : "Nous avons affaire à un individu très très malade", affirme Donald Trump
La police a trouvé 19 armes au domicile du tireur et 23 dans sa chambre d'hôtel. Des produits pouvant servir à la composition d'explosifs ont également été découverts dans sa voiture.
Ce qu'il faut savoir
Les Etats-Unis sont encore sous le choc. Un homme de 64 ans lourdement armé a ouvert le feu, dimanche 1er octobre, sur une foule assistant à un concert en plein air à Las Vegas (Nevada). Le tireur a tué au moins 59 personnes et en a blessé 527 autres dans ce qui constitue la fusillade la plus meurtrière de l'histoire récente des Etats-Unis.
Un bilan humain très lourd. Selon le dernier bilan fourni par la police, au moins 59 personnes sont mortes. Au moins 527 autres ont été blessées. Près d'une douzaine de personnes se trouvent dans un état critique à l'hôpital universitaire de Las Vegas.
Le tireur disposait d'un arsenal de guerre. En plus de 19 armes récupérées chez lui, 23 autres ont été retrouvées dans sa chambre de l'hôtel Mandalay Bay, dont des fusils d'assaut. Un stock de nitrate d'ammonium, un engrais susceptible d'être utilisé dans l'élaboration d'explosifs, a aussi été retrouvé dans sa voiture.
La tuerie a ravivé le débat sur le contrôle des armes. La Maison Blanche a toutefois estimé qu'il était "prématuré" de discuter d'une politique de restriction des armes à feu. "Nous en parlerons en temps voulu", a déclaré Donald Trump, mardi.
Une revendication de l'Etat islamique. Le groupe jihadiste a revendiqué l'attaque dans un communiqué qui affirme que le suspect s'était récemment converti à l'islam. Un responsable américain s'est dit très sceptique sur cette revendication et a évoqué des "antécédents psychiatriques". "Nous avons affaire à un individu très très malade", a encore lancé le président des Etats-Unis.