Ivanka Trump ne sera pas candidate à la présidence de la Banque mondiale
La fille et conseillère du président américain Donald Trump va aider les Etats-Unis à choisir leur champion.
Le Financial Times avait évoqué son nom, sans citer de sources. Ivanka Trump ne sera finalement pas candidate à la présidence de la Banque mondiale, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué, mardi 15 janvier. La fille et conseillère du président américain Donald Trump va en revanche aider les Etats-Unis à choisir leur prétendant.
Le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, et le secrétaire général de la Maison Blanche par intérim, Mick Mulvaney, "ont demandé à Ivanka Trump d'aider au processus de nomination des Etats-Unis, parce qu'elle a travaillé étroitement avec la direction de la Banque mondiale ces deux dernières années, néanmoins les informations selon lesquelles elle pourrait elle-même être nommée sont fausses", souligne le communiqué.
Une présidence américaine critiquée
Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a abruptement quitté son poste la semaine passé, plus de trois ans avant la fin de son second mandat, pour prendre un poste dans le privé. David Malpass, un des hauts responsables du Trésor, l'ancienne ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, et Mark Green, président de l'agence américaine de développement international (Usaid), étaient également cités comme potentiels successeurs par le quotidien des affaires britannique, qui ne dévoilait pas ses sources.
Les Etats-Unis désignent traditionnellement le président de l'institution de financement des pays en voie de développement, laissant aux Européens le soin de choisir le patron de l'institution sœur, le Fonds monétaire international (FMI). Cette tradition est respectée depuis la naissance des institutions de Bretton Woods, en 1944. Elle rencontre de plus en plus de critiques des pays émergents et de nombreuses ONG.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.