Cisjordanie : une enquête transparente demandée après la mort d’une journaliste
Shireen Abu Akleh était une journaliste connue et reconnue pour la chaîne Al-Jazeera. Elle a été tuée mercredi 11 mai alors qu’elle couvrait une opération de l’armée israélienne en Cisjordanie. L’armée israélienne nie toute responsabilité, mais Reporters sans frontières, l’ONU, les États-Unis et l’Europe réclament une enquête transparente.
Mercredi 11 mai, des tirs retentissent dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée. Quelqu’un est touché au coin de la rue et un homme veut l’aider. Au sol, le corps d’une reporter vêtue d’un casque et d’un gilet pare-balles. Elle était venue couvrir un raid de l'armée israélienne dans la ville. Les tirs continuent.
20 ans de couverture du conflit israélo-palestinien
La victime, Shireen Abu Akleh, était une journaliste emblématique de la chaîne Al-Jazeera. Ses collègues déplorent sa disparition. Elle couvrait depuis plus de vingt ans le conflit israélo-palestinien. "Il n’y a aucun endroit en Palestine que Shireen n’avait pas atteint, dans lequel elle n’avait pas mis sa vie en danger pour transmettre la vérité", témoigne une journaliste, Naila Khalil. La chaîne dénonce un meurtre de sang-froid perpétré par l’armée israélienne. L’État hébreu rejette les accusations à son encontre. La France, l’Europe et l’ONU réclament une enquête transparente.
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