Cet article date de plus de treize ans.

Le dalaï lama chez Obama : Pékin enrage

C'est presque un rituel : chaque président américain, depuis 1990, reçoit le dalaï lama. À chaque fois, la Chine proteste. _ Mais, aujourd'hui, le symbole est encore plus fort. Car, les relations entre Pékin et Washington se sont envenimées ces derniers mois autour de l'Iran, Copenhague, les taux de change ou Google...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © 	
REUTERS/Yuri Gripas)

L'entretien sera privé. Hors le bureau ovale de la Maison blanche. Le rendez-vous sera minuté. Pourtant, Pékin ne décolère pas. Et prévient que cette rencontre nuira à ses relations déjà tendues avec les Américains.

Le leader tibétain est arrivé hier à Washington et a rencontré des
représentants de la communauté tibétaine. Il poursuivra encore sa visite pendant une semaine aux États-Unis, où il bénéficie d'une forte popularité.

Le dalaï lama, qui s'est exilé en Inde en 1959, n'avait pas été reçu
par Barak Obama, lors d'un précédent passage aux États-Unis en octobre dernier. Le président américain avait alors voulu ménager Pékin avant sa première visite en Chine un mois plus tard. Une concession qui lui avait valu les critiques des défenseurs des droits de l'homme.

Le porte-parole du dalaï lama, Tenzin Taklha, estime en tout cas que cette rencontre aujourd'hui enverra "un signal fort" à la Chine montrant que l'heure est venue de résoudre la question du Tibet. Il a écarté les mises en garde chinoises, les qualifiant "de routine rhétorique".

Cécile Quéguiner avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.