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Menace d'un défaut de paiement aux Etats-Unis : une courte "pause" dans les négociations fait monter la pression, Biden reste "confiant"

Pour donner leur accord au relèvement du plafond de la dette, les élus républicains demandent de réduire les dépenses fédérales pour les ramener aux niveaux de 2022. Une ligne rouge que les démocrates refusent de franchir.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un panneau d'affichage montrant le montant de la dette aux Etats-Unis, le 19 mai 2023 à Washington (Etats-Unis). (MANDEL NGAN / AFP)

Vers un défaut de paiement des Etats-Unis début juin ? La menace est montée d'un cran, vendredi 19 mai, après une "pause" dans les négociations entre la Maison Blanche et l'opposition républicaine sur la question du plafond de la dette.

Vendredi, le chef des républicains à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a quitté la table des négociations avec les représentants républicains Garret Graves et Patrick McHenry. Les discussions ont ensuite repris un peu après cette "pause". Les républicains exigent des coupes budgétaires drastiques du gouvernement avant de donner leur feu vert au relèvement du plafond de la dette. Quelques instants plus tôt, la Maison Blanche avait reconnu buter sur de "réelles différences" avec l'opposition républicaine, et a concédé que les discussions étaient "difficiles".

Les républicains réclament 130 milliards de coupes budgétaires

L'administration démocrate et la majorité républicaine à la Chambre des représentants sont engagées dans une course contre la montre pour éviter un défaut de paiement des Etats-Unis. Cela pourrait se produire à partir du 1er juin, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour l'économie américaine, voire mondiale. Les républicains demandent de réduire les dépenses fédérales pour les ramener aux niveaux de 2022. Cela reviendrait à couper 130 milliards de dollars de dépenses, une ligne rouge que les démocrates refusent de franchir.

Le président américain, Joe Biden, reste cependant "confiant", a assuré samedi la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, reconnaissant toutefois que "de vraies divergences" persistent entre démocrates et républicains sur le sujet. "Je pense toujours que nous serons capables d'éviter un défaut" de paiement, a assuré de son côté Joe Biden face à des journalistes, en marge du sommet du G7 à Hiroshima (Japon). 

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