Cet article date de plus de quatre ans.

Violences policières : les rassemblements prévus mardi ne donneront pas lieu à des "sanctions", indique Christophe Castaner

Bien qu'interdits par la loi en raison de la crise sanitaire, ils sont tolérés, a souligné le ministre de l'Intérieur. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Manifestation en mémoire d'Adama Traore et George Floyd à Paris, le 2 juin 2020. (NIGEL DICKINSON / HANS LUCAS / AFP)

Ces manifestations ne sont pas autorisées "dans les faits (...) mais l'émotion mondiale, qui est saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s'appliquent." Les rassemblements prévus mardi 9 juin en France pour saluer la mémoire de George Floyd et "combattre le racisme dans la police", bien qu'interdits par la loi en raison de la crise sanitaire, seront tolérés et ne donneront pas lieu à des "sanctions", a déclaré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner au micro de BFMTV/RMC, mardi.

"J'invite chacun à faire attention à pratiquer les gestes barrières, mais nous ne chercherons pas à réaffirmer l'interdiction, qui est de droit qui est de fait, et il n'y aura pas de sanctions et de PV pour la participation à cette manifestation", a-t-il ajouté.

Plusieurs rassemblement prévus en France

De nombreux rassemblements et hommages pour saluer la mémoire de George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans tué le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc, sont organisés mardi dans plusieurs villes françaises (Paris, Lille, Bordeaux, Grenoble, Dijon, Amiens, Bourges, Poitiers, Angers). Ils avaient réuni quelque 23 000 personnes en France samedi, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur.

A Paris, l'association SOS Racisme a appelé à un "rassemblement solennel" sur la place de la République à 18 heures, qui sera aussi "un rappel de notre détermination à combattre, ici, le racisme dans la police et dans tout autre secteur". Plusieurs syndicats (CGT, FSU, Unsa), partis politiques (EELV, PS, LFI, PCF), organisations étudiantes et lycéennes (Fage, Unef, UNL), associations et ONG (Ligue des droits de l'homme, MRAP, Cran) se sont associés à cet appel.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.