Violences policières : les rassemblements prévus mardi ne donneront pas lieu à des "sanctions", indique Christophe Castaner
Bien qu'interdits par la loi en raison de la crise sanitaire, ils sont tolérés, a souligné le ministre de l'Intérieur.
Ces manifestations ne sont pas autorisées "dans les faits (...) mais l'émotion mondiale, qui est saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s'appliquent." Les rassemblements prévus mardi 9 juin en France pour saluer la mémoire de George Floyd et "combattre le racisme dans la police", bien qu'interdits par la loi en raison de la crise sanitaire, seront tolérés et ne donneront pas lieu à des "sanctions", a déclaré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner au micro de BFMTV/RMC, mardi.
"J'invite chacun à faire attention à pratiquer les gestes barrières, mais nous ne chercherons pas à réaffirmer l'interdiction, qui est de droit qui est de fait, et il n'y aura pas de sanctions et de PV pour la participation à cette manifestation", a-t-il ajouté.
Plusieurs rassemblement prévus en France
De nombreux rassemblements et hommages pour saluer la mémoire de George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans tué le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc, sont organisés mardi dans plusieurs villes françaises (Paris, Lille, Bordeaux, Grenoble, Dijon, Amiens, Bourges, Poitiers, Angers). Ils avaient réuni quelque 23 000 personnes en France samedi, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur.
A Paris, l'association SOS Racisme a appelé à un "rassemblement solennel" sur la place de la République à 18 heures, qui sera aussi "un rappel de notre détermination à combattre, ici, le racisme dans la police et dans tout autre secteur". Plusieurs syndicats (CGT, FSU, Unsa), partis politiques (EELV, PS, LFI, PCF), organisations étudiantes et lycéennes (Fage, Unef, UNL), associations et ONG (Ligue des droits de l'homme, MRAP, Cran) se sont associés à cet appel.
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