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Présidentielle américaine: Hillary Clinton face à Obama et Edwards

Hillary Clinton, qui mène la course à l'investiture du Parti démocrate pour la présidentielle américaine, a riposté jeudi aux attaques de ses concurrents lors d’une émission télévisée à Las Vegas. Un débat qui confirme la domination du trio démocrate, à sept semaines des premières primaires.
Article rédigé par franceinfo
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C’est le neuvième débat depuis le début de la campagne. La sénatrice de New York a été une fois de plus critiquée pour ses positions jugées floues et inconsistantes sur plusieurs sujets. Elle a répondu en accusant les adversaires de son propre camp d’employer "les tactiques des républicains".

"Il n'y a rien de personnel dans tout cela", s'est défendu l'ancien sénateur John Edwards, qui avec un autre démocrate en vue, Barack Obama, a attaqué Hillary sur ses revirements dans les secteurs de la sécurité sociale, mais aussi sur la guerre en Irak.

"Ce que cherche le peuple américain en ce moment, ce sont des
réponses claires à des questions difficiles, et ce n'est pas ce que
nous avons vu de la part de la sénatrice Clinton sur une foule de
sujets", a ajouté Barack Obama.

Le débat des candidats à l'investiture démocrate à Las Vegas a tourné à l'affrontement à trois, illustrant la domination du trio à sept semaines des premières primaires.

Hillary Clinton caracole en tête au niveau national, mais les trois rivaux se trouvent néanmoins au coude-à-coude dans l'Etat de l'Iowa, où aura lieu le premier scrutin, le 3 janvier. Celui-ci pourrait avoir un impact important sur les suivants.

Alors que Barack Obama a tancé Hillary Clinton, qui a mis deux semaines à
fournir "une réponse claire" sur des sujets comme la sécurité sociale, la sénatrice et épouse de l'ancien président Bill Clinton a, pour la première fois de la campagne, donné le change.

"Lorsque le moment est venu pour lui de prendre ses responsabilités et de décider s'il soutiendrait ou non l'assurance maladie universelle, il a décidé de ne pas le faire", a-t-elle répliqué, estimant que les projets de M. Obama en la matière laisseraient 15 millions de personnes sur le carreau.
"Cela ne me dérange pas de prendre des coups sur mon bilan sur
des sujets" précis, a-t-elle assuré, "mais lorsque quelqu'un commence à lancer de la boue, tout ce que l'on peut espérer, c'est que c'est exact et pas tout droit sorti des tactiques des républicains".

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