Inculpation de Donald Trump : le procureur de Manhattan dénonce la "conduite délictuelle grave" de l'ancien président
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
"La loi est la même pour tous", a martelé Alvin Bragg devant la presse. Le procureur de Manhattan qui a supervisé l'enquête ayant abouti à l'inculpation de Donald Trump a dénoncé mardi 4 avril la "conduite délictuelle grave" de l'ancien président. Lors de son audience au tribunal, l'ex-chef de l'Etat américain a quant à lui plaidé non coupable des 34 chefs d'accusation retenus à son encontre. Suivez notre direct.
Trois affaires au cœur du dossier. Ces chefs d'accusation portent sur une série de paiements pour étouffer trois affaires avant l'élection présidentielle de 2016, dont un paiement de 130 000 dollars versé à une star de films pornographiques, Stormy Daniels, explique le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, dans un communiqué (lien en anglais). En outre, un portier de la Trump Tower, qui prétendait avoir des informations sur un enfant caché, a reçu 30 000 dollars pour garder le silence et une femme qui se présentait comme une ancienne maîtresse a touché 150 000 dollars pour se faire discrète.
Donald Trump est "frustré", "contrarié" mais "déterminé", selon l'un de ses avocats. "L'acte d'accusation lui-même est un texte standard (...). C'est vraiment décevant", a déclaré Todd Blanche à la presse. Après son audience, le milliardaire a quitté le tribunal sans aucune condition et mesure de contrôle judiciaire, pour retourner dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride.
Une procédure adaptée. A son arrivée, Donald Trump a été soumis au rituel que connaissent tous les prévenus : décliner son nom, son âge, sa profession et effectuer un relevé d'empreintes digitales. Mais son statut si particulier pourrait nécessiter quelques arrangements avec la procédure habituelle. Il n'est par exemple pas apparu menotté.
La comparution de Donald Trump n'est "pas une priorité" pour Joe Biden. "Evidemment", le président américain "suivra une partie de l'actualité quand il aura un moment pour se tenir au courant des nouvelles du jour", mais la comparution judiciaire de Donald Trump "n'est pas une priorité pour lui", a déclaré la porte-parole de Joe Biden, Karine Jean-Pierre.