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Donald Trump classe la Russie parmi les "ennemis" des Etats-Unis, à quelques heures de sa rencontre avec Vladimir Poutine

Un sommet doit réunir les deux présidents à Helsinki (Finlande), lundi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Vladimir Poutine et Donald Trump lors d'un sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique à Danang, au Vietnam, le 11 novembre 2017. (AFP)

Donald Trump a classé la Russie parmi les "ennemis" des Etats-Unis, à la veille d'une rencontre avec Vladimir Poutine. Le président américain est arrivé dimanche 15 juillet à Helsinki (Finlande), où il doit échanger lundi avec son homologue russe. Quelques heures plus tôt, il a accordé un entretien à la chaîne américaine CBS, dans lequel il a estimé que la Russie, l'Union européenne et la Chine étaient, pour différentes raisons, des "ennemis".

"La Russie est un ennemi par certains aspects. La Chine est un ennemi économique, évidemment c'est un ennemi. Mais ça ne veut pas dire qu'ils sont mauvais, ça ne veut rien dire. Ça veut dire qu'ils sont compétitifs", a précisé le locataire de la Maison Blanche. Il a toutefois assuré sur son compte Twitter "se réjouir de rencontrer le président" russe lundi. Avant d'ajouter : "Malheureusement, quels que soient les résultats que j'obtiendrai au sommet [...], on me fera des critiques à mon retour en disant que ce n'était pas assez".

Une conférence de presse commune lundi après-midi

Lundi matin, Donald Trump et Vladimir Poutine s'entretiendront en tête-à-tête avec leurs seuls interprètes au palais présidentiel, avant d'ouvrir la réunion à leurs délégations respectives pour un déjeuner de travail. La journée s'achèvera par une conférence de presse commune.

A la veille de leur entrevue, entre 2 000 et 2 500 personnes ont manifesté "pour les droits de l'homme" à Helsinki. Non loin du Palais présidentiel qui accueille le sommet, les manifestants ont dénoncé la politique des deux chefs d'Etat avec la même virulence. "Vous sponsorisez les guerres mais c'est l'Europe qui en paye le prix", pouvait-on lire sur une banderole.

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