Donald Trump "ne sera peut-être pas aussi mauvais que vous le craignez", estime Boris Johnson

L'ancien Premier ministre britannique était l'invité de France Inter, lundi 18 novembre.

franceinfo

Radio France

Publié le 18/11/2024 09:57 Mis à jour le 18/11/2024 10:04

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L'ancien Premier ministre du Royaume-Uni Boris Johnson sur France Inter, le 18 novembre 2024. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Donald Trump ne sera peut-être pas aussi mauvais que vous le craignez", a lancé Boris Johnson, ancien Premier ministre du Royaume-Uni, lundi 18 novembre sur France Inter. "Voyez ce qu'il a fait, pas ce qu'il a dit, pendant qu'il était à la Maison Blanche" lors de son premier mandat, a expliqué en français Boris Johnson, qui vient de publier ses mémoires, Indomptable, aux éditions Stock.

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"Sur le plan économique, Trump a beaucoup parlé de tarifs douaniers, mais il a fait un accord de libre-échange avec la Chine", a illustré l'ex-Premier ministre Britannique. Sur le plan international, "il était plus dur sur quelques dossiers importants que les démocrates", notamment sur la Syrie, a-t-il poursuivi.

"Trump n'accepterait jamais d'être battu par Poutine"

"Bachar al-Assad a utilisé les armes chimiques contre ses propres citoyens. Nous n'avons rien fait, Obama n'a rien fait, mais Donald Trump a bombardé la Syrie avec tant de violences que Bachar al-Assad n'a plus jamais utilisé les armes chimiques."

.@BorisJohnson : "Trump, à mon avis, ne sera pas aussi mauvais que vous le craignez : voyez ce qu'il a fait, pas ce qu'il a dit, pendant qu'il était à la Maison Blanche" #le710inter pic.twitter.com/EW8ptmbfPR
— France Inter (@franceinter) November 18, 2024

Donald Trump a par ailleurs assuré, lors de sa campagne, qu'il mettrait fin à la guerre en Ukraine "en une journée", faisant craindre un plan de paix favorable à la Russie. "C'est de la rhétorique", a réagi Boris Johnson. "Je me demande comment un type comme Donald Trump peut inaugurer son mandat par une capitulation, une humiliation pour les Etats-Unis, pour l'Otan, et pour lui-même, s'il donnait la possibilité à Poutine de vaincre l'Ukraine (…) Il n'accepterait jamais d'être battu par Poutine", a estimé l'ancien Premier ministre britannique, tout en admettant : "Peut-être je suis naïf, mais on verra."

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