Election en Alabama : la candidature du sulfureux juge Roy Moore scrutée de près par les Américains
Les électeurs d’Alabama, aux Etats-Unis, sont appelés aux urnes mardi pour désigner leur nouveau sénateur. La candidature du juge Roy Moore, accusé d’agressions sexuelles sur des enfants mais soutenu par Donald Trump, fait débat.
Aux Etats-Unis, les électeurs d’Alabama sont appelés mardi 12 décembre aux urnes pour désigner leur nouveau sénateur. Et le candidat républicain, soutenu par Donald Trump, est extrêmement controversé, depuis que la presse a révélé que dans les années 1970 le juge Roy Moore avait agressé sexuellement plusieurs jeunes filles, dont une de 14 ans à l’époque. Moore rejette en bloc ces accusations. Et il reste soutenu par le président et par le parti républicain, qui ne veut absolument pas perdre ce siège au Sénat.
Héros de l’Amérique ultra-conservatrice
Cette fois, Roy Moore n’est pas arrivé à cheval ou un revolver à la main à son meeting, comme il l’a déjà fait, mais dans un costume sombre. Steve Bannon, l’ex éminence grise de Donald Trump, a fait le déplacement pour le soutenir. Ancien magistrat, anti-avortement, anti-homosexualité, convaincu que les attaques du 11 septembre 2001 à New York étaient une punition divine, l’homme est "le" héros de l’Amérique ultra-conservatrice.
Pour ce dernier meeting de campagne, Roy Moore balaye les accusations qui le visent depuis un mois. "Le Washington Post, explique-t-il devant son assemblée ravie, a publié cet article dégoûtant, disant que j’avais fait des choses. Mais ces femmes, depuis quarante ans, n’avaient jamais pris la parole publiquement et là, trente jours avant l’élection, elles se présentent et témoignent sur les plateaux de télévision ?"
Sans Moore, la majorité républicaine affaiblie
Malgré le scandale, Donald Trump a fini par soutenir ouvertement le juge Moore en enregistrant lundi ce message téléphonique adressé aux électeurs : "J’ai besoin, dit le président des Etats-Unis, que l’Alabama vote Roy Moore. C’est très important, on a besoin de ce siège au Sénat. On a besoin des électeurs de Roy." Si le parti républicain perdait l’Etat d’Alabama, qui d’habitude lui est toujours acquis, la majorité républicaine au Sénat tomberait à 51 sièges, contre 49 pour les démocrates.
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