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Etats-Unis : Donald Trump propose "une barrière en acier plutôt qu'un mur en béton" à la frontière mexicaine

Le président américain n'a finalement pas eu recours au National Emergencies Act, qui lui aurait permis de contourner le Congrès pour construire son mur.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président Donald Trump s'adresse aux Américains depuis la Maison Blanche le 8 janvier 2019, à propos du mur à la frontière mexicaine qu'il aimerait voir construire. (CARLOS BARRIA / CONSOLIDATED NEWS PHOTOS / AFP)

Neuf minutes pour convaincre. Donald Trump a tenté, mardi 8 janvier, de rallier les Américains à son projet de mur à la frontière avec le Mexique, lors d'une allocution retransmise en direct depuis la Maison Blanche. "Ce soir je vous parle car nous assistons à une crise humanitaire et sécuritaire grandissante à la frontière sud", a-t-il justifié. "Quelle quantité de sang américain devra encore couler avant que le Congrès ne fasse son travail ?" a-t-il lancé au 18e jour d'un "shutdown" qui paralyse les administrations.

"Au fil des ans, des milliers d'Américains ont été brutalement tués par ceux qui sont entrés illégalement dans notre pays et des milliers d'autres vies seront perdues si nous n'agissons pas tout de suite", a-t-il ajouté, réclamant une nouvelle fois 5,7 milliards de dollars (4,9 milliards d'euros) pour "une barrière en acier plutôt qu'un mur en béton". Mais Donald Trump n'a finalement pas annoncé le recours au National Emergencies Act qui lui aurait permis de contourner le Congrès.

Une crise migratoire "créée de toutes pièces"

Les démocrates ont immédiatement dénoncé l'absence de main tendue de Donald Trump, l'exhortant une nouvelle fois à "rouvrir le gouvernement". "Le président doit cesser de prendre les Américains en otages, doit cesser de créer de toutes pièces une crise" migratoire et humanitaire à la frontière, a ainsi lancé le présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.

Depuis plus de deux semaines, quelque 800 000 fonctionnaires fédéraux sont contraints soit à rester chez eux, soit à devoir attendre la fin du blocage pour être payés, les démocrates refusant de débloquant des fonds pour un mur qu'ils jugent "immoral", coûteux et inefficace.

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