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Etats-Unis : Donald Trump passe par la case prison avec une photo judiciaire historique

La photo a été postée par l'ancien président américain lui-même sur son compte Twitter. C'est son premier message sur ce réseau social depuis janvier 2021.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le "mugshot" de Donald Trump pris dans une prison d'Atlanta (Géorgie, Etats-Unis), le 24 août 2023. (FULTON COUNTY SHERIFF'S OFFICE / MAXPPP)

Visage fermé, sourcils froncés, regard défiant : Donald Trump a été soumis, jeudi 24 août, à une prise de photo d'identité judiciaire dans une prison d'Atlanta, une première pour un ancien président dans l'histoire des Etats-Unis. Il y avait échappé lors de ses trois précédentes inculpations pénales, mais le milliardaire candidat, accusé d'avoir tenté de manipuler les résultats de la présidentielle de 2020, n'a pas coupé à ce cliché à l'effet potentiellement infamant.

Ce mugshot, réalisé dans les services du shérif de la capitale de l'Etat de Géorgie, s'est instantanément retrouvé en une des médias américains et a fait le tour des réseaux sociaux.

Cette photo a aussi marqué le retour de l'ancien président sur Twitter, devenu X : Donald Trump a publié le cliché solennel, accompagné du message "Ne vous rendez jamais !", illustration de sa volonté de combattre ce qu'il estime être une "chasse aux sorcières" orchestrée par le président Joe Biden. Sa dernière publication sur cette plateforme, autrefois son canal de communication favori, remontait à janvier 2021. Il en avait été banni après l'attaque contre le Congrès américain menée par ses partisans, mais cette suspension a depuis été levée. 

Fiché comme n'importe quel justiciable

Donald Trump est désormais fiché comme n'importe quel justiciable poursuivi en justice, avec ses caractéristiques physiques ainsi détaillées : 1m90, 98 kg, cheveux blonds vénitiens. Il a en outre hérité du matricule P01135809.

Libéré grâce au paiement d'une caution de 200 000 dollars (environ 185 000 euros), le favori des primaires républicaines pour la présidentielle de 2024 a rapidement quitté la prison d'Atlanta dans un convoi motorisé placé sous haute sécurité. Juste après avoir dû subir cette procédure légale et avant d'embarquer à nouveau dans son avion privé, il a dénoncé un "simulacre de justice" et une "ingérence électorale" de la part des autorités de l'Etat de Géorgie qui l'ont inculpé.

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