Etats-Unis : Joe Biden accuse Donald Trump de "mentir" sur sa gestion de l'ouragan Hélène

Le président américain a répondu aux critiques du candidat républicain et annoncé qu'il se rendrait mercredi en Caroline du Nord.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président américain Joe Biden prononce un discours sur les efforts de son administration en réponse à l'ouragan Hélène, depuis la Maison Blanche à Washington, le 30 septembre 2024. (MANDEL NGAN / AFP)

L'affaire prend un tour politique. Avec un bilan provisoire d'au moins 130 morts dans le sud-est des Etats-Unis, l'ouragan Hélène s'est invité lundi 30 septembre dans une campagne présidentielle acrimonieuse. Lors d'un déplacement dans une ville sinistrée de Géorgie, Donald Trump a attaqué la gestion de la catastrophe par l'administration Biden, estimant que "l'Etat fédéral n'est pas réactif". Le candidat républicain à la présidentielle a aussi accusé le gouvernement et les autorités démocrates de Caroline du Nord de "ne pas aider délibérément les gens dans les zones républicaines".

"Il ment", a rétorqué Joe Biden. "Ce qui me met en colère [c'est que Donald Trump] sous-entend que nous ne faisons pas tout ce qui est possible", s'est agacé le président des Etats-Unis.

"C'est faux et c'est irresponsable."

Joe Biden, président des Etats-Unis

lors d'un bref échange avec des journalistes dans le Bureau ovale

"J'ai passé au moins deux heures au téléphone hier, de même que la veille", a encore rétorqué le président américain, assurant que les autorités fédérales seraient "là aussi longtemps que nécessaire". Le démocrate, qui a annoncé qu'il se rendrait en Caroline du Nord mercredi, estime par ailleurs qu'il n'y a "aucun doute" que ces ravages sont dus au changement climatique.

Une pique contre Kamala Harris

Quatre jours après que l'ouragan a touché terre dans le nord-est de la Floride, l'étendue des dégâts reste difficile à établir, plusieurs zones restant inaccessibles et dépourvues de réseau téléphonique et d'électricité. S'il était élu à la Maison Blanche, Donald Trump s'est engagé à "apporter beaucoup de matériel de secours, notamment du carburant, des équipements et de l'eau" à ceux dans le besoin.

Le candidat républicain s'en est aussi directement pris à sa rivale démocrate Kamala Harris, lui reprochant d'être "en déplacement, à faire campagne" avant d'affirmer lui-même que ce n'était pas le moment "de parler politique". La vice-présidente a pourtant annulé des événements de campagne pour tenir lundi une réunion sur la catastrophe et a annoncé qu'elle se rendrait sur place prochainement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.