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Etats-Unis : l'ancien secrétaire d'Etat de Donald Trump recruté par Fox News

Mike Pompeo, secrétaire d'Etat d'avril 2018 au mois de janvier dernier, a fait partie du dernier carré de fidèles à soutenir Donald Trump. Tout comme l'ancien président, il a souvent affiché publiquement un franc mépris pour les médias.

franceinfo avec AFP

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Publié le 09/04/2021 09:47 Mis à jour le 09/04/2021 09:59

Temps de lecture : 2min

L'ancien secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, le 9 décembre 2020 à Atlanta, en Géorgie (Etats-Unis).  (JESSICA MCGOWAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP) — L'ancien secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, le 9 décembre 2020 à Atlanta, en Géorgie (Etats-Unis). (JESSICA MCGOWAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Une figure de l'administration Trump rejoint les rangs de la chaîne conservatrice Fox News aux Etats-Unis. L'ancien chef de la diplomatie américaine sous la présidence de Donald Trump, Mike Pompeo, a été embauché par la chaîne en tant que "collaborateur", a-t-elle annoncé jeudi 8 avril.

"J'ai l'intention de donner aux téléspectateurs un regard franc et direct sur la géopolitique, les relations internationales et les politiques 'America First' qui ont permis de tracer la voie d'une prospérité et d'une sécurité sans précédent aux Etats-Unis", a déclaré Mike Pompeo dans un communiqué.

L'ex-secrétaire d'Etat est "l'une des voix les plus reconnues et respectées aux Etats-Unis sur les questions de politiques étrangères et de sécurité", s'est réjouie de son côté Suzanne Scott, dirigeante de Fox News.

Un soutien fidèle de Donald Trump

Secrétaire d'Etat d'avril 2018 à janvier dernier, Mike Pompeo avait précédemment dirigé la CIA. Certains le voient l'œil rivé sur la Maison Blanche pour l'élection présidentielle de 2024.

Mike Pompeo s'était récemment joint aux appels au boycott des JO d'hiver de Pékin, et avait affirmé que le rapport d'experts sur les origines du Covid-19 était "une mascarade dans la droite ligne" de la "campagne de désinformation" menée selon lui par le Parti communiste chinois et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il avait été le fer de lance, côté américain, de la confrontation entre l'administration Trump et la Chine.

L'ancien secrétaire d'Etat a fait partie du dernier carré de fidèles à soutenir Donald Trump, et, tout comme l'ancien président, il a souvent affiché publiquement un franc mépris pour les médias.

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