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Etats-Unis : le refus de Donald Trump de reconnaître sa défaite est "source d'embarras", déplore Joe Biden

"Je crois que cela ne servira pas l'héritage" de Donald Trump, a ajouté le président élu.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 10/11/2020 22:04 Mis à jour le 10/11/2020 22:05

Temps de lecture : 1min

Le président élu Joe Biden, mardi 10 novembre 2020 à Wilmington, dans le Delaware (Etats-Unis). (JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Un déni qui ne grandit pas Donald Trump. Voilà en substance comment Joe Biden a qualifié le refus du président sortant de concéder sa défaite à la présidentielle américaine. Interrogé mardi 10 novembre par un journaliste, le président élu a estimé que l'attitude de Donald Trump était "source d'embarras", mais qu'elle n'aurait "pas beaucoup d'impact" sur la transition du pouvoir.

"Je pense que c'est une source d'embarras, honnêtement". "Je crois que cela ne servira pas l'héritage du président", a ajouté Joe Biden depuis son fief de Wilmington, dans le Delaware.

Mais "le fait qu'ils (les républicains) ne veuillent pas reconnaître à ce stade que nous avons gagné n'a pas beaucoup d'impact sur notre programme" de transition et "ce que nous sommes capables de faire entre aujourd'hui et le 20 janvier", jour de l'investiture, a-t-il estimé. "Nous commençons déjà la transition, elle est déjà bien enclenchée", a-t-il ajouté, en expliquant notamment travailler à la composition de son futur gouvernement.

L'administration Trump avait plus tôt parlé d'une "transition" vers un "second" mandat

Quelques heures plus tôt, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait appuyé la position de Donald Trump en refusant lui aussi de reconnaître la victoire de Joe Biden, promettant une "transition en douceur" vers un "second" mandat du républicain.

Le président sortant a promis de batailler en justice pour obtenir un renversement des résultats, sans toutefois apporter la moindre preuve des "fraudes" massives qu'il dénonce. "Il n'y a aucune preuve des allégations faites par le président ou le secrétaire d'Etat Pompeo", a déclaré mardi Joe Biden.

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