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Fusillade en Floride : le cri de colère d'une survivante

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Fusillade en Floride : le cri de colère d'une survivante
Fusillade en Floride : le cri de colère d'une survivante Fusillade en Floride : le cri de colère d'une survivante (France 3)
Article rédigé par France 3
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Le silence de Donald Trump sur les armes à feu, après une tuerie en Floride (États-Unis) qui a fait 17 morts cette semaine, continue de susciter la colère des familles des victimes et des survivants.

C'est le cri de colère d'une survivante de la fusillade de mercredi 14 février au lycée de Parkland (Floride, États-Unis). Elle s'appelle Emma Gonzalez : elle s'est cachée dans l'amphithéâtre quand le tueur a ouvert le feu. "Si le président me dit en face que c'était une terrible tragédie, que ça ne devrait plus jamais se produire, mais qu'on ne peut rien y faire, alors je lui demanderais la somme qu'il a touchée de la National Rifle Association", s'est-elle exclamée sous l'ovation des participants d'un rassemblement en hommage aux victimes. La National Rifle Association, l'association nationale des armes, c'est le principal lobby des armes aux États-Unis, qui a soutenu activement la campagne de Donald Trump.

Tous les citoyens ont le droit de porter une arme

"Il a touché 30 millions de dollars ! Si on divise cette somme par le nombre de victimes des fusillades depuis le début de l'année, ça fait 5 800 dollars [par victime]. C'est ce qu'elles valent ces victimes pour vous, Trump ?!", a lancé la jeune survivante. Donald Trump s'est refusé pour l'instant à évoquer le problème des ventes d'armes. Le deuxième amendement de la constitution garantit à tous les citoyens américains le droit de porter une arme ; une disposition que seul Barack Obama a tenté, en vain, de remettre en cause.

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