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Gêné par l'inculpation d'un ex-conseiller, Trump réaffirme qu'il n'y a eu "aucune collusion" entre sa campagne et la Russie

Le président des Etats-Unis a assuré aux journalistes qu'il n'était pas inquiet de l'inculpation de Michael Flynn, qui a plaidé coupable d'avoir menti au FBI dans le cadre de l'enquête sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le président des Etats-Unis Donald Trump répond aux journalistes dans les jardins de la Maison Blanche, à Washington, le 2 décembre 2017. (JAMES LAWLER DUGGAN / REUTERS)

"Aucune collusion." C'est ce qu'a répondu Donald Trump, samedi 2 décembre, aux journalistes qui l'interrogeaient sur l'inculpation, la veille, de son ancien conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, qui a plaidé coupable d'avoir menti au FBI dans le cadre de l'enquête sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016.

"Non, je ne le suis pas", a affirmé Donald Trump quand les journalistes lui ont demandé s'il était inquiet, dans sa première réaction à cette inculpation. "Ce qui a été démontré, c'est qu'il n'y a eu aucune collusion, aucune collusion. Il n'y a eu absolument aucune collusion", a-t-il martelé dans les jardins de la Maison Blanche

Un ordre du gendre de Trump ?

Dans le document détaillant les charges retenues contre Michael Flynn, le procureur spécial Robert Mueller note pourtant que le conseiller a contacté les Russes sur ordre d'un "très haut responsable" de la campagne Trump, que des médias américains identifient comme Jared Kushner, le gendre du président américain.

Samedi, Donald Trump a préféré souligner le succès politique arraché par les républicains dans la nuit, avec l'adoption au Sénat de la réforme des impôts. "Nous sommes donc très heureux. Et, franchement, la nuit dernière était une nuit importante. On verra ce qui se passe", a poursuivi le président américain.

Plus tard, sur Twitter, il a adopté un autre ligne de défense, affirmant que ce contact avec les Russes n'avait rien de problématique. "J'ai dû limoger le général Flynn parce qu'il a menti au vice-président et au FBI. Il a plaidé coupable de ces mensonges. C'est triste parce que ses actions pendant la transition étaient légales. Il n'y avait rien à cacher!" a-t-il écrit.

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