Cet article date de plus de sept ans.

Joe Arpaio, ancien shérif dans l'Arizona, salue le "courage" de Donald Trump de l'avoir gracié

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
joe arpaio
joe arpaio joe arpaio
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le 26 août, le président des États-Unis a gracié Joe Arpaio, l’ancien shérif condamné pour avoir détenu des migrants illégalement.

Désigné par Donald Trump comme un patriote "qui ne faisait que son travail", Joe Arpaio, ou "le shérif le plus intraitable des États-Unis", comme il se désignait lui-même, a obtenu la grâce présidentielle le 26 août. Il risquait 6 mois de prison pour n’avoir pas suivi l’ordre d’un juge qui lui commandait d’arrêter la détention illégale d’immigrants dans un camp.

Profilage ethnique, milice et Steven Seagal

Dans l’Arizona, à la frontière du Mexique, les Mexicains les plus pauvres tentent par tous les moyens de traverser la frontière. Mais même s’ils y arrivent, ils sont loin d’être en sécurité sur le territoire américain, en partie du fait de cet homme : Joe Arpaio.

Réputé pour ses déclarations sans langue de bois, l’ancien shérif n’a jamais rechigné à intervenir pour les médias. Sur les immigrés clandestins, il déclare en 2008 : "Ils ont fait quelque chose de mal, ils doivent être punis." L’année suivante, sur Fox News, rebelote : "Nous devons arrêter les gens, selon notre devoir, en situation illégale."

Pour les arrêter, il semble prêt à tout, en témoigne l’embauche de Steven Seagal, l’acteur de films d’actions hollywoodiens, pour former sa "milice" de 3500 volontaires aux arts martiaux.

Fin de l’histoire, début d’une autre

Joe Arpaio a même fait détenir des immigrants clandestins dans des prisons à ciel ouvert où les températures pouvaient atteindre 50 degrés. Depuis qu’un juge lui a ordonné en 2011 d’arrêter ces pratiques, les problèmes ont commencé pour celui qui considère n’avoir pas baissé les bras depuis. En difficulté avec la justice, condamné, il risquait jusqu’à 6 mois d’emprisonnement. Mais c’était sans compter sur un allié de taille du nom de Donald Trump, qui l’a donc gracié.

Celui qui a apprécié le "courage" du président a annoncé deux jours plus tard envisager de briguer un mandat au Sénat.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.