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Etats-Unis : le ministère de la Justice s'oppose à la publication des raisons de la perquisition chez Donald Trump

L'opération de la police fédérale dans sa résidence de Floride – une première pour un ex-président – a provoqué une tempête politique, l'ancien président et ses partisans dénonçant une "chasse aux sorcières". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Donald Trump à Orlando (Floride, Etats-Unis), le 26 février 2022.  (CHANDAN KHANNA / AFP)

Le ministère américain de la Justice s'est opposé, lundi 15 août, à la publication d'un document judiciaire censé donner les raisons qui ont poussé les enquêteurs fédéraux à mener une perquisition inédite chez l'ancien président Donald Trump la semaine dernière.

L'opération de la police fédérale dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride – une première pour un ex-président – a provoqué une tempête politique, Donald Trump et ses partisans dénonçant une "chasse aux sorcières". 

Plusieurs organisations, dont des médias, avaient demandé à un juge de publier un document judiciaire dans lequel les enquêteurs expliquent habituellement pourquoi la perquisition était nécessaire. Le ministère de la Justice a assuré lundi qu'une telle publication "nuirait de manière irréparable à l'enquête pénale en cours", selon un document judiciaire.

Possible détention de documents confidentiels 

Vendredi, à la demande des procureurs cette fois-ci, un juge avait rendu publics le mandat autorisant la perquisition et une liste des documents saisis.

Mais le document dont la publication était cette fois demandée contient "des informations très sensibles sur des témoins", des techniques utilisées par la police et des faits "extrêmement importants sur l'enquête", a estimé le ministère. Sa publication pourrait révéler la stratégie des enquêteurs et "compromettre [la réussite] de prochaines étapes de l'investigation", a-t-il ajouté.

Selon les documents révélés vendredi, la justice soupçonne le républicain d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels. La liste des objets saisis mentionne de nombreux documents classés "top secret".

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